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[Avril 96] La jalousie du ciel

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MessageSujet: [Avril 96] La jalousie du ciel [Avril 96] La jalousie du ciel EmptyMar 29 Déc 2015 - 3:51

Ah, cette odeur délicieuse. Il reconnaissait ces odeurs entre mille. Cette subtile fragrance d’odeur de linge propre, cette fragrance moins subtile des lasagnes que faisaient sa mère et un arôme qui lui disait vaguement quelque chose sans qu’il ne fût capable de distinguer quoi. Autrement dit ? Son Amortentia était parfaite. Comme quoi, être un petit génie en potions avait du bon. Il était vrai qu’être bon en potions pour obtenir des louanges de Rogue, c’était bien. Mais avoir la possibilité d’extrapoler ce don, cette passion pour faire quelque chose d’interdit, de répréhensible et de lucratif, c’était mieux. Surtout dans cette période sombre et ombragée. A quel décret étions-nous déjà en ce beau mois d’avril ? Beaucoup trop. De toute manière, cela faisait bien longtemps qu’il avait arrêté de les lire. Mais saviez-vous ce qui était vraiment magique avec Dan ? C’était que même en ne lisant pas ces fameux décrets, même en ayant personne l’ayant mis au courant, même sans aucun topo de prof, il était au courant. Comment me direz-vous ? Eh bien, parce que sur le dos de Gis… de sa main, gisait les mots de sa dernière punition qui était aussi une partie du dernier décret sorti. Et il avait réapprovisionné cette cicatrice sur les mains toutes les semaines depuis le début de l’année, réduisant sa main à une vague charpie de chair à vif. Même Chourave avait arrêté de lui donner des heures de colle tellement elle avait pitié de lui.

Il divisa alors le chaudron en une petite dizaine de fioles et le nettoya en un coup de baguette. Ni vu ni connu dans son petit placard près des cachots. Il bâilla longuement. Cette petite merveille nécessitait une préparation de douze heures, autrement dit, tout son précieux sommeil. Il n’avait pas dormi la moindre seconde, et voilà que maintenant, il allait falloir survivre mentalement à un cours de défense contre les forces du mal made in Ombrage. Ça n’allait pas être possible. Mais l’avantage avec cette petite gourgandine, c’était qu’elle demandait simplement de lire des chapitres, alors il pouvait dormir à moitié et ne penser à rien, et prier pour ne pas être interrogé. Sinon ? Bah, pas grand-chose, il irait copier des lignes de plus. Ça faisait mal, de plus en plus mal, mais on s’y habituait, on s’y résignait. Après tout Dan et punitions avaient toujours été intimement liés. Cette fois, il eut de la chance, il échappa aux interrogations, comme si la gourgandine rose en avait marre de voir sa tête blasée venir écrire des lignes toutes les semaines. Il put même en profiter pour donner rendez-vous à Brave dans la tour d’astronomie peu après la fin du cours.

Oui, vous ne vous trompez pas, notre cher Serpentard avait comme idée de se servir de sa meilleure amie (Quand je vous disais qu’il valait mieux être l’ennemi de Carter) pour servir de cobaye pour sa potion avant d’en distribuer. Avait-il tout de même l’ombre d’un scrupule de faire ça ? Non, pas le moindre. Après tout, ce n’était pas méchant. Au vu des options qu’ils avaient prises, ils n’avaient pas de cours cet après-midi-là. Au lieu de réviser comme une Serdaigle, elle se contenterait d’être amoureuse de lui durant toute cette période. Et si elle devenait trop envahissante ? Il la pétrifierait en attendant que les effets de la potion prennent fin. Et si ça ne marchait pas du tout et que la lionne mourrait ? Ah bah, là, il aurait été très triste. Aucune recette ne serait rentrée… Ce qui aurait été catastrophique. Oh bien-sûr, il n’oubliait pas le pire dans ce cas-là. Son ego en prendrait un sale coup de savoir qu’il avait raté sa potion.


« Hey, t’es presque pas en retard, tu fais des progrès. » En fait, elle était pile à l’heure. Mais il n’allait tout de même pas commencer par un compliment, ça lui aurait arraché la gorge. Ils avaient toujours été comme ça. Pourtant, il savait que si elle disparaissait, il serait le premier à en être effondré. Comptez pas sur lui pour qu’il l’avoue. « Aujourd’hui, on va faire un jeu. On va tenter de s’immiscer dans le bureau d’Ombrage et viser ses assiettes au mur avec ses tasses ! Si tu gagnes, je t’appelle Grande déesse jusqu’au restant de mes jours. » [i]Il pouvait se le permettre, il ne comptait aucunement sortir de cette tour en réalité. C’était de lui qu’elle tomberait amoureuse si sa potion marchait, il serait la première personne qu’elle verrait. Eh oui, Carter se sacrifiait pour la science.

D’un geste nonchalant, le Serpentard sortit une bouteille en plastique de son sac contenant du jus de citrouille et il la tendit à Brave.
« Un petit remontant pour la route ? » Elle déclina d’un signe de tête, apparemment pressée par quelque chose. Par ce qu’il avait proposé ? Par quelque chose qu’elle s’apprêtait à faire ? Elle avait toujours cette tête avant de faire une connerie. « J’insiste, vraiment. » Elle soupira, et s’approcha de lui. « J’te connais Carter. » Alors, sans l’ombre d’une hésitation, elle le pétrifia et le força à prendre une gorgée de sa boisson avant de mettre fin à son immobilisation. Il tenta de garder un air assuré. Mais là, il la haïssait d’avoir fait ça, il la haïssait tant qu’il le pouvait encore en fait… Fort heureusement, persuadée qu’il n’y avait plus le moindre danger, elle engloutit le reste de la bouteille. Ils étaient mal…

Il lança alors un regard à Brave et découvrit que sa potion avait marché. Il découvrit une nouvelle lionne. Il remarqua son port de tête altier. Une blondeur fantastique, éclatante. Et ce regard, ces yeux bleus merveilleux, il aurait pu se perdre dedans, s’abîmer dans leur contemplation pendant des heures. En fait, il aurait pu s’asseoir ici, et dessiner sa camarade, rendre justice à ce visage parfait, ce sourire qui rythmait les battements de son cœur, soudainement, toutes ses idées devinrent plates. Pourquoi vendre ses philtres. Il avait Brave. Qui avait besoin d’argent alors qu’il avait l’amour à portée de main, à quoi bon acheter un balai particulièrement performant alors que l’on pouvait se balader avec celle que l’on aime main dans la main dans le parc ? Il voulait presque créer un poème à la gloire de Brave…


« Brave ? Tes yeux, ils sont tellement beaux que le ciel, il est jaloux. »

Ah, il n’y avait pas à dire, Carter avait toujours l’air aussi con, même amoureux.
[/i]
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MessageSujet: Re: [Avril 96] La jalousie du ciel [Avril 96] La jalousie du ciel EmptyMar 29 Déc 2015 - 12:00


Elle détestait cette vieille harpie toute pomponnée. À cause d’elle, Brave devait à nouveau (plus ou moins) respecter le règlement. Parce que, vous comprenez, Ombrage représentait le Ministère. Et là où la blondinette se moquait du Ministère comme de son premier baiser, ce n’était pas le cas de son père. Elle était une Rosier. Par conséquent, elle devait bien se tenir. Ou, au moins, être capable de faire suffisamment semblant pour ne pas trop attirer l’attention sur elle. De toute manière, il y avait tellement de règles stupides que Brave ne pouvait pas ne pas les enfreindre. Elle était quasiment certaine qu’il finirait par être interdit de dormir… en cours… de défense contre les forces du mal, par exemple. C’ÉTAIT INJUSTE ! Brave aurait tant voulu être dans la même classe que Potter, exceptionnellement ! Il paraissait qu’il se battait en duel avec le saucisson rose à chaque cours ! Et qu’elle s’inclinait devant la puissance des Gryffondors et qu’elle leur accordait une centaine des milliers de points à chaque fois qu’il répondait à une question. Sauf que, au regard du vide remplissant leur sablier, les rumeurs étaient sans doute légèrement exagérées. Par contre les punitions, elles, l’étaient beaucoup trop. Durant les dernières vacances, elle avait réussi à faire croire à son père que la nouvelle mode à Poudlard était de porter des mitaines en permanence. En hiver, c’est crédible. Mais au printemps ? Not so much. Il allait falloir qu’elle se tienne à carreau si elle voulait laisser une chance à ses cicatrices de se résorber d’ici les prochaines vacances. Ou qu’elle parvienne à concocter une bonne potion de camouflage. Ouais. Elle avait plus de chance de ne pas se faire attraper que de réussir une potion. Mais c’était sans compter sur Carter.

Elle aurait dû refuser son rendez-vous dans la tour d’astronomie. Ça puait tellement le plan foireux que même les trolls des montagnes de l’Himalaya devaient l’avoir senti. Elle avait voulu lui dire qu’elle ne viendrait pas, sans quoi elle risquerait bien plus qu’une série de lignes à recopier. Mais il était parti en coup de vent (et elle n’avait pas envie de refuser un rendez-vous avec Dan). Par miracle, elle n’avait pas de cours de l’après-midi et, si jamais ils se faisaient attrapés, ils n’auraient qu’à prétendre qu’ils révisaient leurs cours d’astronomie. Ce n’est pas car il faisait complètement jour que ce ne serait pas crédible, n’est-ce pas ?! Non, non. Tout irait bien. Sauf que… Aller casser les assiettes d’Ombrage ? Brave toisa Carter d’un regard sceptique. Ce mec voulait-il mourir à coup de tortures corporelles ? Ou simplement être renvoyé de Poudlard ? Il devait forcément y avoir une alarme dans le bureau d’Ombrage. Ils seraient attrapés avant d’avoir pu faire miauler ses horribles chatons de terreur. C’était stupide. Brave ne ferait jamais cela. Même Dan ne ferait jamais cela. Il avait encore dû boire une potion légèrement ratée pour proposer une idée pareille. D’ailleurs, en parlant de potions… OH, NON. ELLE NE BOIRAIT RIEN S’IL NE BUVAIT PAS AUSSI. Alors il allait déguster, le goujat, quoi que ce puisse bien être. Elle ne maîtrisait pas encore les sortilèges informulés (et ce n’était pas faute d’essayer) mais elle était suffisamment rapide pour dégainer sa baguette et prononcer les formules pour que Carter se retrouve pétrifié avant d’avoir eu le temps de dire Quidditch !

- C’est quoi cette fois ? Une potion qui fait tomber les cheveux ? On verra bien. Avale, Carter. Pas de caprice.

Elle versa une bonne partie du liquide dans sa bouche et lui pinça le nez pour le forcer à déglutir, avant de mettre fin au sortilège qui le gardait immobile. Il ne paniquait pas. Il ne se débattait pas pour concocter une antidote. Oh, bien sûr, il aurait déjà pu la boire, par prévention. Mais l’égo de Carter l’empêchait d’être préventif. Pourquoi diable aurait-il prévu un plan B alors qu’il était persuadé de réussir, hein ? Enfin, c’est ce dont Brave essayait de se persuader alors qu’elle ingéra le reste du liquide. Il sentait trop bon pour qu’elle y résiste. Du chocolat bien fondant, des cerises fraichement cueillies, un relent d’odeur boisière, ainsi que quelque chose de plus amer, un brin morbide. Elle était suffisamment ignare en potions pour penser que Carter avait ajouté de l’aspartam magique. Seulement voilà, il n’y avait rien de changé en elle. C’est ce moment de grand scepticisme sur les prétendus talents du petit génie que le Serpentard choisit pour faire de la poésie. Ses yeux ? Tellement jolis que le ciel en était jaloux ? Ah ! Brave ne put pas s’empêcher de pouffer à la manière des filles qui croisaient le regard du beau Stefan Hawthorne. Carter était ridicule. Elle aimait ça.

- Génial ton Veritaser…

Brave releva les yeux. Elle comprit son erreur. Ce n’était pas du Veritaserum. Loin, très loin, de là. La potion qu’elle avait forcé Dan à boire l’avait transformé en DIEU GREC. Il était là. Il était dans la tour d’astronomie, à quelques pas d’elle. Et… et… Il venait de la complimenter !!!!!! Brave crut qu’elle allait imploser tellement elle sentait le rouge lui monter aux joues. Tout en lui était plaisant. Le ciel était jaloux de Brave ? Mais s’il posait son regard sur Carter, il allait de suite la délaisser et devenir gay. Sauf que… Dan était à elle. C’était son Dan. Rien qu’à elle. Non mais… AVEZ-VOUS SES MAGNIFIQUES CHEVEUX ? NYAH. Elle voulait plonger ses mains dedans et ne plus jamais toucher quoique ce soit d’autre. Sauf peut-être son torse. Elle allait défaillir. Il fallait qu’elle s’agrippe à quelque chose. Oui. Voilà. C’était pour ne pas faire un malaise qu’elle avait besoin d’aller se blottir contre son Dan et ronronner tranquillement là-bas.

- T’façon moi je me moque du ciel. C’est toi que je veux. Parce que t’es bien plus séduisant que lui. Puis mes yeux, et bah, ils ne voient que toi. Juré.

C’était clair. Brave ne pourrait plus jamais détacher ses yeux de ce bel Apollon. Il était sa divinité à elle. Et elle était bien contente qu’il ne la repousse pas. Parce qu’elle n’envisageait pas une seule micro-seconde de devoir se détacher de lui. Rien qu’à y penser, cela lui donnait des frissons. Non, non, non. Elle resterait collée à lui pour toute l’éternité ! Même qu’ils feraient le serment inviolable de toujours rester amoureux ! Eh mais… Savait-il au moins ce qu’elle ressentait à son égard ? Il fallait qu’elle le lui dise ! Vite !

- Je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime je t’aime…

Bref. Brave avait bu de l’Amortentia. Et elle ne s’arrêterait pas de répéter ces trois petits mots jusqu’à ce que Dan veuille s’exprimer à nouveau. D’ici là, elle continuerait de se serrer tout contre lui tout en lui clamant à quel point elle l’aimait fort, fort, fort. Ouiiiii, elle était amoureuse !!!
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MessageSujet: Re: [Avril 96] La jalousie du ciel [Avril 96] La jalousie du ciel EmptyMar 29 Déc 2015 - 13:09

Si le bleu du ciel ne pouvait qu’être jaloux des yeux de la splendide lionne, le feu le plus brûlant des enfers avait une teinte moins rouge que ses joues. Et ça lui allait tellement bien, tout lui allait bien. Et son sourire, n’était-il pas merveilleux. Elle le charmait si facilement… Il n’y avait qu’une seule chose à dire. Il aimait Brave, vraiment, sincèrement, comment pouvait-il résister à ce charme si singulier ? Même Jenkins était moche et banale en comparaison avec ses yeux marrons cochon et sa chevelure trop sombre qui donnait l’impression qu’il faisait toujours nuit chez elle. Alors que Rosier… Elle rayonnait ! Elle était comme un Soleil en face de lui. ELLE ÉTAIT LE SOLEIL DE SA VIE. Et si elle s’éteignait, il ne lui aurait resté qu’à se laisser dépérir de tristesse et à sauter de cette tour… Il avait besoin de son amour, plus que tout.

Elle vint alors se nicher au cœur de ses bras. Jamais il n’aurait pu être plus heureux qu’à cet instant. Il l’enlaça avec bienveillance, comme pour lui montrer qu’il la protégerait pour toute la vie. Il avait beau être jeune, ça ne changeait rien. Tous les contes le disaient, on reconnaissait lorsqu’on était touché par le vrai amour. C’était le cas. Ooooooh, ses magnifiques yeux ne voyaient que lui. Des larmes vinrent alors, il ne put les retenir. C’était l’accomplissement d’une vie, l’annonce d’une vie de bonheur sans nuages. Ses examens, ses performances au Quidditch, cette envie d’avoir de l’argent. Il n’arrivait pas à se comprendre. Comment cela pouvait-il avoir une importance face à la fille qu’il aimait plus que tout ? Il s’était voilé la face toute la vie. Et voilà qu’elle lui disait maintenant combien elle l’aimait… C’était merveilleux, chaque « Je t’aime » était comme un papillon dans son ventre qui venait s’envoler et le faire frissonner. Il la serra fort contre lui. Pour qu’elle ne voit pas ces discrètes larmes couler. Elle était si belle, et elle l’aimait, lui, petite chose insignifiante.


« Tu ne peux pas savoir à quel point je t’aime Brave, plus encore que le chocolat… J…Je veux que tu ne me quittes jamais, que tu restes dans mes bras pour toujours de l’éternité de l’infini interminable. » Malgré ses yeux encore embués, il recula la tête de Brave pour la regarder dans ses yeux… Oh, il aurait pu se perdre dedans, se noyer dans l’océan de son regard pour ne plus jamais en ressortir, il aurait pu rester là, immobile pendant des heures… Une nouvelle larme s’échappa. « Je… voulais te dire que j’étais désolé… Tu sais, je pensais que j’aimais une fille avant. Eleana Jenkins, mais c’est faux, c’est fini, je te jure sur la beauté de ton sourire ! Je n’ai d’yeux que pour toi. Tu es tellement éclatante que tu es l’éclipse qui cache la lune. Tout est beau avec toi ! »

Il la serra de nouveau contre lui, très fort. Comme si quelqu’un allait approcher d’eux pour les séparer et qu’ils ne puissent plus jamais se voir. Oh, ce serait tellement terrible qu’il s’en suiciderait dans l’instant pour tenter de la sauver. Oui. Il ferait tout pour elle. Tout pour qu’elle ne soit jamais en danger. Il ferait toutes les lignes à sa place ! Il irait aux entraînements de Quidditch des Gryffondor juste pour se prendre le cognard si jamais elle était en danger. Il n’y avait rien qu’il ne ferait pas pour elle. Et la vérité arriva alors d’elle-même, belle et cruelle. Ils ne pouvaient pas rester là. Avec la vieille Ombrage, ils ne pourraient jamais vivre heureux. Jamais ! Alors, ce qu’ils avaient à présent à faire était évident. Il la recula à nouveau, tenant ses mains, regardant la lionne comme s’il venait d’avoir eu l’illumination du siècle.

« Eh. Viens on fuit. On s’échappe de ce maudit château parce que la grosse ne nous laissera pas vivre notre amour, elle ne nous laissera pas faire des câlins en plein cours. On ira faire un tour du monde ! Et on débarrassera le monde de Tu-Sais-Qui par la force de notre amour ! »

Carter n’avait jamais eu l’impression d’avoir un jour eu une idée aussi bonne. C’était évident. Qu’est-ce qui triomphait toujours du mal dans les contes ? C’était l’amour. Et puis, ils ne risquaient rien. Si jamais Tu-Sais-Qui tuait Brave, il n’aurait qu’à lui donner un vrai baiser d’amour pour qu’ils revivent. Et là, il serait pris de remords de tout le mal qu’il avait fait et serait détruit de l’intérieur par la force de cette révélation. Mais avant, il avait quelque chose de très important à faire. Il la prit par le bras, et ensemble, ils partirent dans les escaliers, heureux, guillerets pour aller à la toute proche volière. Et une fois qu’il y furent, il s’assit près de sa bien-aimée, sortit un parchemin et une plume et commença à gratter sous le regard amoureux que la plus belle femme de l’univers tout entier.

Maman,

Je sais que depuis que papa est parti, tu as perdu la foi en l’amour. Et que tu m’as dit de faire attention. Mais cette fois, j’ai trouvé la bonne. Je le sais. Quand je la vois, je suis ému, même si je le montre pas toujours avec mes yeux. Je n’ai pas envie de la laisser un instant, elle est si belle maman.
Elle s’appelle Brave Rosier, elle a des cheveux blonds comme les blés qui ondulent de manière si élégante que j’en tremble. Ses yeux sont si bleus que le ciel le plus bleu paraît super fade à côté. Et puis, tu verrais son sourire maman, je crois que tu en tomberais amoureuse aussi. Je voulais te le dire, je voulais que tu sois au courant. Nous allons fuir, ensemble, main dans la main, avec la force de notre amour pour seul compagnon. J’espère qu’un jour, tu pourras la voir.

Dan.


Voilà, il fallait que sa mère soit au courant, qu’elle sache qu’il était heureux en la compagnie de Brave. Qu’il était entre de bonnes mains. Que tout irait bien, alors il attacha la lettre à son hibou et le laissa s’envoler. Puis il courut rejoindre sa bien-aimée pour lui faire un gros câlin et pouvoir de nouveau la regarder dans les yeux, une touche d’émerveillement dans son regard.

« Ne ferme pas les yeux s’il te plait. Je n’aurais rien à regarder sinon… »

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Dernière édition par Dan J. Carter le Jeu 31 Déc 2015 - 16:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Avril 96] La jalousie du ciel [Avril 96] La jalousie du ciel EmptyJeu 31 Déc 2015 - 1:30


CE RÊVE BLEUUUUU ! Comment avait-elle pu vivre si longtemps loin des merveilleux bras de son prince charmant ? Elle était si bien, là, blottie contre lui. Il sentait… la fatigue et la poussière. Sans doute avait-il passé une longue nuit à travailler d’arrache-pied pour pouvoir impressionner la famille de Brave lorsqu’il irait demander sa main à son père. D’ailleurs, elle espérait qu’il ne tarderait pas trop ! La blondinette avait envie de vivre leur amour au grand jour, de ne plus se confiner à cette trop petite tour d’astronomie, de dire au monde entier qu’elle avait offert son cœur au plus irréprochable de tous les prétendants ! Oh, et voilà qu’il lui déclarait à son tour sa flamme. Quel bonheur de savoir qu’elle n’était pas rejetée ! Ce n’était même pas une option, d’ailleurs. Comme Juliette avant elle, Brave savait qu’elle ne pourrait survivre si elle était séparée du magnifique Dan. De toute manière, elle lui avait offert son cœur. Il pouvait bien l’écraser ou le jeter par la fenêtre si cela lui plaisait, elle était entièrement à sa merci. Et elle aimait cela. Elle aimait cette sensation de plénitude la plus totale ! Et… et… IL L’AIMAIT PLUS QUE LE CHOCOLAT ! « Mais non, c’pas possible… » Toujours calée dans son cou, elle avait dit cela d’une toute petite voix bousculée par l’émotion. Dan l’aimait plus encore que le chocolat. Avec une telle déclaration, même son père serait convaincu de la force de leur amour !

Il recula sa tête et… aaawwwww ! Brave se sentit fondre ! Son amoureux de toujours avec pleuré ! Il avait pleuré ! Qu’est-ce qui avait donc pu causer ses larmes ? Était-ce de sa faute ? Comment pouvait-elle tuer sa tristesse ? Qui fallait-elle qu’elle pousse dans les escaliers ? Elle se débarrasserait même de Simon (qui allait dorénavant s’appeler Kane, par souci de distanciation) si Dan venait à jalouser sa prothèse ! Elle exploserait la lune pour lui ! Oh et… Oui. Elle serait même capable de réussir une potion ! Elle en était complètement certaine ! Même si... Même si Dan la faisait pleurer. Amoureux d’Eleana ? Vraiment ? Mais comment avait-il pu tomber amoureux d’elle ? Honnêtement, Brave comprenait très bien. Après tout, n’avait-elle pas elle-même décidé de placer Miss Jenkins sur un piédestal quelques minutes seulement après l’avoir rencontrée au Club de Duels ? Alors Brave se contenta de hocher la tête, répétant à tue-tête que ce n’était pas grave, qu’elle le croyait, qu’elle ne lui en voulait pas. Ce qui comptait, à présent, c’était eux ! Eux, et la magnifique histoire d’amour qu’ils s’apprêtaient à vivre ! Et elle pouvait à nouveau respirer le doux parfum de son cou. Les lèvres posées contre la nuque de Carter, Brave se laissait flotter sur son petit nuage tout en guimauve rose à pois bleus et tout pailleté. Très important, les paillettes.

Soudain, le cœur de Dan palpita plus fort. Elle le savait, parce qu’il était tout à lui. Mais aussi parce que sa main était posée sur ses (magnifique (agréable (doux au toucher (ça suffit)))) pectoraux, si bien qu’elle trembla lorsque le pauvre Serpentard fut en proie à l’illumination du siècle. « Citrouille ! T’es sûr qu’Ombrage pourrait… » Chose extraordinaire que l’amour. Brave préférait se taire pour laisser son chéri s’exprimer librement. Oh, comme elle adore l’écouter ! Elle aurait pu passer ses journées assise entre ses jambes à écouter le beau Dan s’enflammer pour des fœtus d’idées (qu’il aurait été intelligent de retravailler, hm). « Tu sais, on peut pas vraiment attaquer Tu-Sais-Qui. C’est mon futur pat-… » Elle n’eut pas le temps d’avouer à son chéri qu’elle deviendrait sans doute une mangemort que ce dernier l’entraînait déjà dans les escaliers. Bien sûr, Brave le força à s’arrêter une ou deux fois pour lui dire qu’elle l’aimait – au cas peu probable où il l’ait déjà oublié – et pour déposer quelques chastes baisers sur ses joues.

Puis, elle suivit sans protester son rythme effrénant vers… la volière ? Avait-il l’intention de fuir à dos de hibou ? Ah, mon amour ! Tu verras, je prendrai soin de toi ! Je limiterai tes pulsions suicidaires ! Est-ce que je t’ai déjà dit que je t’aimais ? Mais non, il écrivait une lettre… à sa mère. NYUH ! Combien de fois son petit cœur pouvait-il se liquéfier avant qu’il ne devienne utilisable ?! Elle lut la lettre de son amoureux par-dessus son épaule pendant un moment, puis décida de courir après tous les élèves qui pénétraient dans la volière ! Oh oui ! « Tu sais quoi ? Dan est amoureux de moi ! Non, c’est pas une mauvaise blague, pourquoi tu dis ça ?! » Ou encore « Hééé toi ! Viens. J’ai besoin que tu nous aides à faire un serment inviolable ! Bah oui, maintenant ! » Ou même « Tu peux aller demander à Dumbledore s’il veut bien nous faire transplaner jusqu’à Londres ? Oui. On veut s’embrasser sur les aiguilles de Big Ben ! » Bon. Force était de reconnaître que Brave ne rencontrait pas beaucoup de succès. C’était difficile, être amoureux. Difficile et épuisant. Heureusement, le doux visage de son bien-aimé ne tarda pas à apparaître de nouveau devant le sien. Awww qu’il était charmant. Tout de suite, Brave battit des cils, pour mieux le charmer.

- Tout ce que tu voudras, mon Dan-chéri-que-j’aime-fort. Est-ce que je t’ai déjà dit que je t’aime ? Et je te suivrai partout ! Partout, partout, partout ! Si tu veux, je te laisserai même diriger le balai… Comme ça je pourrais me blottir contre toi et…

Ah non ! C’en était trop pour Brave ! À la simple idée d’étreindre à nouveau son futur époux, elle se sentait toute chose. C’était comme… des papillons carnivores. Voilà. C’était agréable mais, en même temps, elle sentait qu’elle se ferait dévorer de l’intérieur si elle ne faisait pas en sorte de céder à leurs caprices. Il. Fallait. Qu’elle. Le. Touche. Maintenant. Mais… mais… ELLE ÉTAIT DÉJÀ CONTRE LUI ! Jamais le destin n’avait été si clément avec elle. De bonheur, la petite Rosier poussa un petit glapissement et se colla encore plus (si seulement c’est encore possible…) contre son cher et tendre. Elle glissa une main sous sa chemise. Puis deux. Ouuh, c’était chaud.

- Pour qu’on nous reconnaisse pas, on devrait échanger nos vêtements !

Brave était donc capable de déterminer qu’un vol à dos de hibou était mortel, mais elle n’était pas en mesure de discerner qu’échanger des vêtements (identiques, soit dit en passant) avant un partenaire en fugue n’était pas l’idée du siècle. Ouais. Excusez-la. Elle devait simplement vouloir que Carter retire sa chemise. (Ça fait effet combien de temps un philtre d’amour, exactement ?)

- Avant de fuir, on devrait dire à tout le monde qu’on s’aime ! Et puis tu pourras me demander en mariage dans la Grande Salle ! Et même que Ombrage elle sera tellement émue qu’elle va faire une crise cardiaque et que, au lieu de fuir, on fera juste une lune de miel ! On partira quand même, mais ce sera plus romantique ! Hein, mon petit roulé à la cannelle ?

Oui, oui, oui ! Brave savait qu’il serait d’accord avec son idée, parce qu’ils partageaient le même cœur, ils vibraient ensemble. Ils ne pouvaient que se comprendre. Et puis, vraiment, elle voulait célébrer son amour avec tous les autres élèves du château ! Et recevoir la bénédiction de Dumbledore ! Et que McGonagall soit le témoin de leur mariage ! Et que Snape lui claque la bise pour la féliciter ! Mais… Euh… Brave avait l’impression que quelque chose manquait à ce tableau si parfait. Et elle savait très bien de quoi il s’agissait. Peut-être que Dan n’en avait pas… envie. Peut-être qu’il ne la trouvait pas suffisamment bien pour cela. Ou peut-être qu’il ne voulait pas lui donner l’impression d’aller trop vite. Mais… mais… mais… BRAVE VOULAIT QU’IL L’EMBRASSE, CITROUILLE ! C’était la preuve d’amour ultime. Elle ne pouvait pas se passer de cela. À moins qu’il soit de… la vieille école ? Voilà qui allait ravir son père ! Bon. Tant pis. Elle survivrait.

- Je trouve ça chouette que tu ne veuilles pas m’embrasser avant le mariage. C’est… euh… honorable. Très… digne.

Elle survivrait, okay, peut-être. Mais elle ne pouvait pas empêcher ses remarques de se teinter d’une sombre mélancolie qui faisait pleurer silencieusement son cœur. Et si les sentiments de Dan n’étaient pas aussi véritables que les siens ? Avait-elle un morceau de chocolat coincés entre les dents ? N’était-elle pas jolie ? N’y avait-il que ses yeux qui l’intéressaient ? Voilà. Brave boudait officiellement. C’est beau l’amour… !
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MessageSujet: Re: [Avril 96] La jalousie du ciel [Avril 96] La jalousie du ciel EmptyJeu 31 Déc 2015 - 3:31

Dan avait déjà tout prévu ! Tout, tout, tout ! Déjà, ils allaient partir d’ici parce qu’elle devait rencontrer sa mère. Lui montrer qu’il avait découvert le véritable amour. Et puis, comme ça, elle pourrait commencer à préparer le mariage ! Et puis après, il allait partir avec sa chérie pour aller voir son père pour lui demander sa main. Et il ne pourrait pas dire non, parce qu’il lui ferait un discours enflammé ! Un éloge comme il n’en aurait jamais entendu ! Il en était persuadé. Le père de Brave ne pourrait qu’accepter en pleurant toutes les larmes de son corps que de savoir que sa fille chérie avait trouvé l’amour et était entre de si bonnes mains. Et puis, ils iraient faire leur lune de miel sur une île qu’ils auraient loué tous les deux gratuitement, car leur amour aurait touché l’agence de voyage ! (Ou bien c’était l’Impero ?) Et après, il lui ferait plein plein plein plein plein de cadeaux ! Et des cadeaux héroïques pour être à la hauteur de l’exceptionnelle inimaginable fantastique extraordinaire cataclysmique beauté de Brave ? Comme des crocs de Magyar à Pointes, des œufs de basilic, des cerveaux de troll, des mandibules des tégénaires géantes, des ventouses de calamar géant et le dard de la fameuse reine des guêpes !

Oh, elle voulait vraiment lui laisser la possibilité de conduire le balai. M…Mais elle était si gentille, si attentionnée. Comment avait-il pu ne pas reconnaître ses qualités de cœur par-delà celles fantastiques de son corps ? Il voulait juste la serrer contre lui et ne jamais la lâcher. Et c’est ce qu’il fit, parce que son cœur était hyper dépendant de celui de Brave. Si elle se trouvait loin de lui. Bah il s’arrêterait de battre. Et il mourrait. Car sa vie, c’était Brave. Elle était son essentiel, sa raison de vivre, celle qui écrirait le roman de sa vie ! BORDEL, IL L’AIMAIT et il devait le lui dire, encore et encore et encore. Pour qu’elle puisse s’en souvenir toute sa vie ! Et c’est là qu’elle passa ses mains sous sa chemise, ce qui lui provoqua des frissons. Pas parce que les mains de la blonde étaient froides, elles étaient bien évidemment à la température idéale, mais parce que c’était les mains du bonheur. La main qu’il tiendrait quand ils se baladeraient sur des plages paradisiaques, les mains qui pouvaient le serrer pour lui faire des câlins.

ET PUIS ELLE AVAIT TROP RAISON ! S’ils échangeaient de vêtements, tout marcherait bien ! Parce que si quelqu’un le voyait avec un écusson de Gryffondor, eh bien il serait troublé ! Et donc il se poserait plein de questions et ils pourraient partir ! Ah, sa moitié était si intelligente. Elle aurait dû être professeur à la place de TOUS les professeurs. Mais le directeur était trop idiot et jaloux pour savoir à quel point Brave était une personne cultivée, savante et Ô combien intelligente. Son plan était tellement parfait… Après tout, Ombrage ne pourrait résister à la force incroyable de leur amour. Ils s’aimaient tellement qu’ils pourraient faire en sorte que l’Himalaya, il soit plus bas que Londres ! Comme ça, quand ils s’embrasseraient sur Big Ben, bah ils seraient sur le toit du monde. Pour que tout le monde puisse s’inspirer de leur amour suprême ! Oh, son surnom était si mignon, il se sentait craquer. Elle était même douée pour choisir des surnoms… Y avait-il un domaine dans lequel elle n’excellait pas ? Non, ce n’était pas possible. Pas sa Brave. Pas l’être parfait qui l’inspirait de jour en jour. Sans elle, il se serait déjà suicidé ! Et il en serait peut-être même mort ! IL DEVAIT LE LUI DIRE.


« Je suis complètement d’accord avec toi mon amour, mon cœur, mon sucre roux, mon ange que j’aime, que j’aime, que j’aime et que j’aime encore plus que tout. Tu as vraiment trop raison. Et aussi. T’es belle, encore plus éblouissante que le soleil est devant ta vitre dans le train, et encore plus intelligente qu’un Wright quand il se dope pour être plus intelligent. Et tu fais des meilleurs plans que moi, t’es vraiment trop parfaite de chez parfaite de la perfection parfaite. Je t’aime, je t’aime, je t’aime. J’ai trop de chance de t’avoir, je t’aime, je t’aime. »

MAIS SON AMOUR ETAIT TRISTE. Mais pourquoi, il ne pouvait pas vivre en la voyant triste. Si jamais il la voyait triste, il devait se tuer. Parce que s’il la rendait triste, il n’était pas un vrai mari aimant qui ferait tout pour la personne qu’il aime plus que tout. Et il l’aimait alors elle ne pouvait pas être triste. Alors il allait sauter par la fenêtre de la volière de plus de quinze étages. Pour sauver son honneur, pour ne plus voir la tristesse dans ses yeux. Du coup, il ne put s’empêcher de laisser partir quelques larmes. OH, TOUT ÇA PARCE QU’IL NE VOULAIT PAS L’EMBRASSER. Mais, mais c’était évident.

« Mais mon amour, celle que j’aime plus que tout au monde. Je peux pas t’embrasser, je ne te mérite pas. Tu es trop bien pour moi. Il faut que j’accomplisse un exploit, des quêtes, des travaux. JE SAIS. JE VAIS TE RAPPORTER UN ŒUF DE BASILIC NAIN DU NÉPAL A DEUX TÊTES ET TROIS QUEUES ! Et là, je serai digne ! Regarde-moi… Je ne suis qu’un vulgaire serpent qu’on a mis parmi les lâches. Je ne suis pas Brave comme toi Brave. C’est pour ça que je dois me rattraper. Je dois prouver que je suis digne de ton amour ! »

Il lui fit quand même un gros câlin, parce que ça, c’était normal et qu’il avait très envie de sentir sa p… son cœur contre lui. Qu’il puisse le sentir battre contre lui. Pour lui montrer qu’elle l’aimait et que c’était lui qui faisait battre son cœur. Et que c’était elle qui faisait battre son cœur. Comment n’avaient-ils pas pu se rendre compte avant qu’ils étaient faits pour être ensemble, ça devait être de sa faute. Elle l’avait tellement impressionné par sa perfection qu’il s’était englué dans la jalousie et la dépression en se disant qu’il ne serait jamais capable de la maîtriser.

« C’est à cause de moi… Si ce n’est qu’aujourd’hui qu’on comprend nos sentiments… J’étais impressionné. Tu es la princesse et je ne suis que le paysan. C’est pour ça que je dois au moins tuer un dragon. Ou une grosse araignée de la forêt interdite ! »

MAIS OUI, c’était l’idée du siècle, au lieu d’attendre d’aller au Népal pour l’embrasser, il n’aurait qu’à aller dans la forêt interdite, battre une tégénaire de quatre mètres à mains nues en n’utilisant qu’une seule jambe et il la mériterait. Et ils seraient ensemble pour toujours de l’éternité infinie. Et ils seraient heureux.

« Je vais dans la forêt interdite ! Ramener une mandibule de grosse araignée que j’aurais tuée à mains nues ! Pour prouver que je te mérite. Je reviens Ô princesse de mon cœur. »

Il lui laissa alors un chaste baiser sur le front, l’enlaça une dernière fois, bomba le torse et se dirigea vers la sortie de la volière. Rien ne l’empêcherait de conquérir sa destinée.
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MessageSujet: Re: [Avril 96] La jalousie du ciel [Avril 96] La jalousie du ciel EmptyJeu 14 Juil 2016 - 18:10

Elle pouvait sentir le souffle de son Danichou adoré dans son cou, et cela la faisait complètement fondre. Brave était en pleine liquéfaction. Elle ne savait pas vraiment ce que cela voulait dire mais, qu’à cela ne tienne, elle recruterait le presque-aussi-parfait-que-Dan Isaac pour lui faire la traduction des mots compliqués à l’avenir. Tout spécialement pendant le mariage. Elle ne voulait surtout pas paraître stupide devant son merveilleux fiancé. QUOI ? IL NE L’AVAIT PAS ENCORE DEMANDÉ EN MARIAGE ? Pff ! Mais ce n’était qu’une question de secondes ! Elle avait déjà presque rencontré sa maman puisque son petit roulé à la cannelle l’avait présenté à elle par l’intermède (ceci est un mot d’Isaac (d’ailleurs, s’il avait été là, il aurait sûrement dit que Brave était sublimée par l’amour de Carter (dans le sens où l’air sentait tellement l’amour qu’elle devait forcément passer d’un était solide à un état gazeux sans passer par un état liquide (c’est ça la sublimation (merci Isaac, on t’aiiime))))) d’une jolie lettre.

Par contre, elle ne lui avait pas encore présenté sa famille. Pas de soucis ! Son père serait forcément charmé par un jeune homme aussi beau et musclé et viril et parfait (et sexy) ET SERPENTAAARD que Dan ! En fait, il serait tellement conquis qu’il tenterait sans doute de lui voler son futur fiancé mais renoncerait à son projet machiavélique pour ne pas trop briser le cœur de sa fille ! Et en plus, il leur offrirait un château pour leur mariage ! Un château plein de paillettes ! Et même qu’il y aurait une piscine à noyade ! Pour noyer tous ceux qu’ils avaient envie de voir disparaître dans des souffrance bullotantes ! Prochaine étape de leur lune de miel : la visite chez papa d’amour (et à l’animalerie (pour acheter les poissons qui mangent les gens (note personnelle : penser à attraper Isaac en chemin pour qu’il trouve les mots qu’elle n’avait pas toujours en tête (en même temps, on peut pas tout avoir…)))).

Et elle fondait, et  elle se liquéfiait, et elle se sublimait… La chaleur était insupportable dans cette volière. Chaque mot de Dan faisait grimper la température en flèche, tant et si bien que les records du Sahara n’avaient qu’à bien se tenir ! L’endroit le plus chaud de la planète c’est… en Écosse ? D’ailleurs, c’est où exactement Poudlard ? Hmm… Esquivons la question et répondons simplement que Carter est responsable du réchauffement climatique. Un Carter c’est plus facile à situer qu’un grand château ! Et tandis que Dan étalait une foule de compliments sur son égo, Brave se dépêchait de lui retirer (arracher (sauvagement (torridement))) sa jolie chemise. Elle ne se décolla de lui que quelques secondes, le temps d’enfiler à la hâte le vêtement de son âme sœur par-dessus sa propre chemise. Et… ZOUH, elle retournait déjà ronronner contre lui, se délectant de la chaleur qu’il dégageait et des… quelques poils qui trônaient sur son torse. Est-ce qu’elle aimait les poils ? C’était piquant. Et inesthétique. Mais… mais… mais… C’ÉTAIT CEUX DE DAN ! Évidemment qu’elle les aimait ! Elle ne pouvait pas faire autrement ! (Elle avait bu une fichue potion d’amour, hein.) EH ! Que faisait-il ? Allait-il vraiment partir se suicider dans la forêt interdite pour prouver qu’il était digne de lui voler un baiser ? MAIS IL N’AVAIT PAS BESOIN DE VOLER ! ELLE LUI DONNERAIT ! ELLE LUI EN DONNERAIT PLEIN ! Mais pourquoi tu t’éloignes… ?

« MON AMOUR ! ATTENDS ! »

S’il tenait vraiment à se suicider, elle l’accompagnerait. Mais d’abord, elle devait le faire changer d’avis. Bien sûr qu’elle voulait un homme aussi courageux qu’un lion, mais elle savait aussi que le pauvre Dan n’avait pas été réparti chez Gryffondor. Son comportement ne devait pas le forcer à changer. Elle n’avait pas besoin qu’il change ! Il était déjà tellement parfait !

« Nous irons affronter cette araignée ensemble ! Main dans la main ! Hanche à hanche ! Parce que notre amour est notre meilleure arme et que je ne saurai continuer de respirer en ton absence. Mais… rien ne presse, mon adorable tasse de thé impérial ! Et puis, tu n’as pas besoin de me prouver quoique ce soit ! Je t’aime, parce que tu es toi ! Et je ne pourrais jamais aimer quelqu’un d’autre autant que je t’aime toi ! En plus, il faut absolument que je te présente à mon frère ! Je suis sûre qu’il sait déjà faire les serments inviolables, lui. C’est incroyable comme les Serdaigles savent tout faire… MAIS TOI T’ES MIEUX QU’UN SERDAIGLE ! T’ES MÊME MIEUX QU’UN GRYFFONDOR ! PARCE QUE TU ES DAN CARTER ET PARCE QUE JE T’AIME ET PARCE QUE TU M’AIMES ET PARCE QUE LA VIE ELLE EST TROP BELLE POUR ALLER COMBATTRE LES ARAIGNÉES ! En plus, moi, je préfère les papillons. Et les paillettes. »

Il va sans dire que Dan Charmant valait mieux qu’un Poufsouffle. Mais même le Dan d’avant valait mieux qu’un Poufsouffle (mais pas le Dan d’après par contre, ahem). Brave ne voulait pas qu’il parte. Elle voulait qu’il reste pour toujours près d’elle. Et qu’il l’embrasse enfin ! Elle n’en pouvait plus de vivre loin de ses lèvres, il fallait qu’elle pose les siennes dessus sans quoi elle allait suffoquer. C’était douloureux, l’amour.

« Mon sucre d’orge verdâtre, si tu savais comme je t’aime fort ! Embrasse-moi maintenant ! Ou je trépasse ! »

Sur cette déclaration, au bord du torrent de larmes, Brave franchit les quelques enjambées qui la séparait de son idéal masculin sur un coussin d’air, au ralenti, les bras aussi en avant que les lèvres. Évidemment l’impact fut absolument très romantique et pas du tout confus. Et leur bave ne coulait pas du tout en dehors de leurs lèvres. Et ils ne roulaient pas du tout sur le parterre de la volière au milieu des défections de hiboux disgracieux. Ah, l’Amortentia… Quelle potion magnifique ! Hm. QUOI ? L’AMORTENTIA ! SALETÉ DE CARTER TROP POURRI QUI S’EST ENCORE BIEN MOQUÉ D’ELLE !

« TU VAS ME LE PAYER, CARTER ! »

Elle avait rompu le baiser pour lui flanquer un coup de poing (une jolie gauche) quelque part sur le visage, suffisamment fort pour qu’il s’en rappelle un moment. (Tient-on le secret de sa fameuse mâchoire carrée ?!) Mais, puisqu’il s’agissait tout de même de son premier baiser – et que ce n’était pas si désagréable que cela (ou qu’elle tentait de se persuader que les effets de la potion n’avaient pas totalement disparus) – elle l’embrassa de nouveau. Et tant pis pour le décor. Et les circonstances. Mais elle le lui ferait tout de même payer.
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